Archives de
Category: Non classé

Passage des réseaux

Passage des réseaux

La chaudière arrive, et le ballon d’eau chaude également… Pour les poser dans la pièce que nous appellerons « Chaufferie », il nous faut une dalle qui supporte leur poids ! Et pour faire la dalle, on doit d’abord passer tous les câbles qui doivent se trouver dessous cette dalle !

De manière assez logique, c’est dans cette même pièce qu’il y a les départs d’eau chaude et de chauffage, mais également eau froide. Il y aura également le tableau de distribution électrique, et c’est par là que passe l’évacuation des eaux usées vers l’assainissement.

Alors on tente de réfléchir à l’emplacement de tous les circuits électriques (toutes les prises, tous les interrupteurs), à tout le tableau de distribution (dans le respect de la norme NF C 15-100 !) pour déterminer combien de circuits, leur section, vers où ils vont, etc. Pareil pour les circuits d’eau ainsi que la totalité des évacuations…

Puis c’est parti !

On commence par chercher et trouver l’ancienne évacuation existante.

On coupe et on retire non sans mal l’ancien tuyau qui passe dans le soubassement du mur. Puis on agrandit le diamètre du trou pour y connecter notre évacuation en 100mm.

La chaufferie se trouve contre le bâtiment qui deviendra habitable, et non dedans. Nous devons donc passer les réseaux d’eau et électriques de l’extérieur vers l’intérieur. On « s’amuse » donc à creuser sous le soubassement du mur, au plus proche du futur ballon d’eau chaude d’un côté du mur (et de la salle-de-bain de l’autre côté).

Une fois le trou assez grand (sans trop l’être pour éviter de déstabiliser le mur), nous commençons à faire passer les tuyaux les plus volumineux : ceux de l’eau chaude et du chauffage, qui sont dans des gaines isolantes.

De l’autre côté du mur, on place également l’évacuation pour la salle-de-bain, afin qu’elle ait la bonne pente sans que tous nos futurs tuyaux ne la gênent.

Puis passage des innombrables circuits électriques et câbles réseau !

Ensuite, on range comme on peut les câbles d’eau chaude/froide en aménageant des fossés pour qu’ils ne remontent pas (trop) dans la future dalle.

On range également tous les câbles électriques (pas de photo :-/) et on est bon pour l’étape suivante !

Assainissement des murs

Assainissement des murs

Tous nos murs sont enduits avec du ciment et ferrés avec du grillage à poule. Outre l’aspect esthétique discutable, cela empêche l’humidité qui remonte dans les murs de correctement s’évacuer. Cela entraîne donc des désordres graves, car les murs en terre qui ne peuvent sécher vont devenir meubles, s’affaisser, provoquer des fissures, etc.

Nous décidons donc de supprimer tous les enduits ciments avant de mettre notre hérisson et de couler la future dalle. Si nous faisons un enduit perspirant, cela nous permettra de bénéficier de la régulation hygrométrique naturelle de nos murs en terre.

La procédure est simple. Meuler verticalement afin de couper le béton en bandes, et surtout de couper le maillage du grillage à poules.

Puis, à l’aide d’un marteau-piqueur ou d’un burineur (suivant l’épaisseur de l’enduit et la fatigue des bras), glisser un burin entre le mur et l’enduit, de manière la plus parallèle au mur possible, afin de décrocher l’enduit et le grillage sans retirer de matière au mur.

Ne reste plus ensuite qu’à évacuer des brouettes et des brouettes de gravats, et remaçonner les quelques surprises cachées derrière l’enduit…

Next !

Hérisson de l’entrée

Hérisson de l’entrée

Notre compteur d’eau, en bordure de terrain, alimente une partie de la ferme (juste la partie habitable actuelle).

Avant d’effectuer le hérisson, je décide de créer une nouvelle arrivée d’eau pour la partie que nous rénovons. Il y aura ainsi 2 arrivée indépendantes, avec robinets de coupure et possiblement défalqueur : une pour la partie ancienne et une pour la partie rénovée.

Nous creusons donc le gravier fraichement posé pour retrouvé le tuyau d’arrivée d’eau mis à jour (et cassé) lorsque le drain extérieur a été posé. Nous le coupons, plaçons un Té pour effectuer la dérivation, et le faison passer sous notre future entrée.

On mets en pression, on vérifie qu’il n’y a pas de fuites, puis nous reremplissons la tranchée avec les graviers, et nous comblons/tassons la mini-tranchée de l’entrée de terre sans cailloux.

Nous plaçons un feutre géotextile pour éviter que la terre ne remonte dans le drain ou n’affecte le hérisson.

Puis nous plaçons le drain, après l’avoir relié à l’évacuation précédemment posée.

Enfin, nous faisons le niveau avec du gravier roulé 20/40, jusqu’à la hauteur calculée (hauteur de sol fini – (tomettes+chappe+dalle)).

Nous en profitons pour remplacer les anciens montants de l’ouverture, dont la base a pourri. En effet, cette ouverture va héberger notre future porte d’entrée, qui risque de faire son poids… Mieux vaut qu’elle ne fasse pas tout tomber lors de sa première ouverture !

Drainage extérieur

Drainage extérieur

Afin que les veines d’eau souterraines n’inondent plus notre rez-de-chaussée, et pour réguler l’humidité du sol, nous avons fait appel à un terrassier pour nous poser des drains extérieurs.

Le drain est creusé à plus de 2m des murs de la maison pour éviter qu’ils ne bougent, et forment un L autour de la maison (à l’Est et au Sud), pour récupérer les eaux venants de l’amont.

Nous en profitons également pour relier les nouvelles descentes pluviales directement aux drains

Puis les tranchées sont remplis avec un petit lit de gravier, le drain, un peu plus de gravier, du géotextile, et rempli de gravier jusqu’en haut.

Depuis, nous avons pu tester avec les ruissellements de surface avec les orages d’été ! Tout s’écoule bien dans le drain, pas une goutte au RDC ! (même après décaissage). Reste maintenant à voir lorsque les terres sont imbibées d’eau en hiver…

Décaissage du RDC

Décaissage du RDC

Après avoir déterminé le niveau du sol fini (notamment pour avoir des hauteurs de porte convenable sans avoir à réhausser les linteaux), soustrait l’épaisseur des futures tomettes, de la chappe, de la dalle et du hérisson, on arrive à la profondeur à décaisser. Soit entre 25cm et 70cm suivant les pièces (le sol n’est pas plat à l’origine). Cela représente un petit volume de terre, puisque ce décaissage doit être effectué sur environ 90m².

Heureusement, on a eu un coup de main mécanique apprécié !

En une journée, la minipelle a permis de dégager le plus gros, ne laissant qu’environ 40m² (inaccessible pour elle) et les bordures des murs, pour ne pas attaquer le bulbe de compression (ie ne pas faire bouger les murs).

Elle nous a également recreusé une tranchée pour l’évacuation du drain intérieur, pour le placer un peu plus bas.

Le reste a été fait à la main (ou plutôt pieds-de-biche, marteau-piqueur, pioche et pelles), et assez rapidement à notre grande stupéfaction !

Nous en avons profité pour assainir également les murs : retirer les enduits ciments afin que les murs puissent respirer !

Réhaussage du toit appenti

Réhaussage du toit appenti

Etat des lieux avant travaux : avec l’âge, les poteaux soutenant un côté de l’appenti se sont enfoncés dans le sol, causant l’affaissement d’un côté du toit :

Première étape : détuiler les quelques centaines de tuiles !

Ensuite, 2 étais placées sous la poutre, au plus prêt des poteaux à remplacer, sur une base très trèèèès stable.

Puis on soulève le toit en tournant les poignées d’une étais à l’aide d’un pied de biche (pour faire levier). Lorsque l’étai est au plus haut, l’autre étai prend le relais avec le cran supérieur, et ainsi desuite jusqu’à avoir la poutre de niveau.

Résultat, le toit est remonté d’environ 60cm :

J’effectue une coupe nette des pieds des poteaux, je coule un gros bloc béton pour bien asseoir la charge, et je fixe les poteaux sur ces blocs grâce à des pieds métalliques. Ainsi, plus d’humidité stagnante en pieds de poteaux qui risquerait de les faire pourir.

Je constate également que les intempéries ont eu raison de la bordure du toit : l’appui de l’échelle a suffi pour casser la solive en bordure, et la volige se casse également dès que je pose un pieds dessus. Donc remise à neuf.

Puis pose d’un pare-pluie pour évacuer l’eau qui s’infiltrerait par les fissures des tuiles, et remontage de toutes les tuiles (sans contrelattage, car je réutilise les tuiles canal d’origine, sans crantage)

Petite réfection du solin également, car l’ancien fixé par un enduit béton s’est décroché lors d’une grosse pluie, en emportant un morceau du mur…

Et en inspectant l’autre côté de la poutre, celui qui est soutenu par le mur, je constate que non seulement une des poutres ne repose pas vraiment sur le mur, mais que sa remontée a provoquée une belle fissure dans le mur (qui soutient la deuxième).

Donc je fini ce poste en étayant de nouveau la poutre, mais côté mur. Puis je démonte la partie fissurée, et je la remonte à la chaux en m’assurant de faire des assises confortables pour les 2 poutres…

Le nouveau morceau n’est pas très esthétique, mais le toit ne risque plus de tomber tout de suite ! Nous essaierons de rattraper tout cela lorsque nous passerons aux enduits extérieurs ! (ce n’est pas tout de suite…)

Pose des gouttières (bis)

Pose des gouttières (bis)

Très rapide article, pour tenir au courant de l’avancée…

Montage de l’échafaudage devant le deuxième pan de toit :

Le nombre et la longueur des madriers ne nous permettront malheureusement pas de couvrir les 15 mètres de ce pan de toit, mais qu’à cela ne tienne, je me suis chargé du restant à l’échelle…

Et on repart à dérouler les différentes étapes :

  • Fixation des planches de rive
  • Création de la pente d’écoulement, avec les fixations aux extrémités et un cordeau
  • Alignement de toutes les fixations intermédiaires grâce au cordeau
  • Découpe des gouttières pour que les soudures tombent sur les fixations et soient invisibles du sol
  • Fabrication de la crépine (non fait sur la première gouttière)
  • Puis assemblage de la descente

Finalement, attente d’une petite pluie pour voir si tout s’écoule bien et si je peux enlever l’échafaudage…

Au final, tout cela aura pris juste un demi week-end et quelques soirées. Les plus grosses difficultés :

  • La pente à trouver, malgré le toit qui ondule
  • Les guêpes sous toutes les tuiles, surtout au moment des soudures…

Allez, plus que 2 pans ! (mais ils ne seront pas faits tout de suite…)

Pose des Gouttières

Pose des Gouttières

Objectifs

Nous avons un trottoir béton qui fait tout le tour de la maison et un enduit ciment sur environ 1m50 de haut.

L’humidité qui remonte naturellement du sol est bloquée par le trottoir ciment et remonte par les pieds de murs. L’enduit ciment empêchant cette humidité d’être rapidement évacuée, l’humidité remonte encore plus haut dans les murs, non sans attaquer les adobes en terre crue qui se transforment simplement en boue, devenant meuble, et n’assurant plus la stabilité structurelle…

Nous devons dont supprimer tout ce ciment, aussi bien trottoir qu’enduit, afin d’assainir le RDC.

Un drain extérieur est prévu afin de couper les veines souterraines présentes (le niveau d’eau au RDC correspond au niveau d’eau du puits présent à 3m de la façade). Mais afin d’évacuer l’écoulement pluviale qui tombait jusqu’alors sur le trottoir béton, nous avons besoin de l’évacuer un peu plus loin des murs : éviter que les flaques ne se forment à la place du trottoir béton et éviter que les éclaboussures attaquent les briques d’adobes. Cela se fait en ajoutant des gouttières !

Préparatifs

La surface des pans de toits (< 80m²) nous a donné la taille des gouttières Zinc (développé de 25cm).

Quelques mesures plus tard, nous avons déterminé la longueur linéaire des gouttières (40m), le nombre de descente et leur longueur (total 24m), le nombre de fixations, etc. Quelques comparatifs de prix nous ont amené à répartir les différents achats dans des magasins différents.

Nous nous sommes fait prêter un fer à souder avec une panne qui va bien et j’ai regardé quelques tutoriels de Zinguerie (que je conseille : https://youtu.be/J4bTesHmytE ).

Action !

Pour visser et souder en hauteur, j’ai préféré l’utilisation d’un échafaudage plutôt qu’une échelle ! Ca prend un peu plus de temps à monter et démonter, mais la sécurité n’a pas de prix…

Le charpentier m’a déconseillé de visser directement les fixations en bout de solive, donc j’ai ajouté des planches de rives (fixées avec des équerres) plutôt que de racheter de nouvelles fixations qui se fixent sur les liteaux.

Concernant le sens d’écoulement, nous n’avons pas eu trop le choix… Le toit est presque 10cm plus bas d’un côté que de l’autre. Nous avons donc choisi que la gouttière suive cette même pente, plutôt que d’avoir une gouttière qui s’écoule en sens inverse en étant collé d’un côté au tuiles et 15cm plus bas que les tuiles de l’autre côté. L’inconvénient est que la descente se retrouve au milieu de la façade plutôt que sur un coin extérieur.

Nous avons donc fixé un crochet à chaque extrémité en s’assurant que la pente était suffisante à l’écoulement, nous avons tiré un cordeau entre ces 2 fixations, et nous avons fixé les différents crochets en nous alignant sur ce cordeau.

Reste la partie zinguerie :

  • on s’assure que tous les éléménts nécessaires sont présents et peuvent s’emboîter si nécessaire
  • nous effectuons les découpes (longueur de gouttières afin que la soudure soit dissimulée par un crochet, trou pour la naissance)
  • nous soudons les talons aux gouttières, la naissance au niveau du trou d’écoulement
  • les gouttières sont ensuite placées sur les crochets
  • nous soudons les gouttières entre elles
  • nous replions les embouts des crochets pour assurer le maintien des gouttières

Enfin, nous coupons, soudons ou emboitons les coudes avec les descentes, pour relier la naissance au mur puis jusqu’au sol.

Et voilà !

La descente s’arrête pour l’instant à environ 80cm du sol. Un coude et chute de descente nous permettent d’évacuer le pluvial un peu plus loin.

Nous attendons désormais l’arrivée de la pelle mécanique et du drain extérieur, pour pouvoir rejeter toute cette eau dans le fossé non loin.

Un pan de toit fait ! Plus que trois ! 🙂

Fenêtres de l’étage

Fenêtres de l’étage

Après 18 semaines d’attente, nos fenêtres et porte-fenêtres arrivent !

Pour l’instant : 7 fenêtres et 3 portes-fenêtres. Reste encore la porte d’entrée, qui est repartie chez le fabricant car le transporteur a été un peu brutal…

Malheureusement, seules les fenêtres de l’étage seront posées, car le RDC n’a pas encore été décaissé et le niveau du sol est donc pour l’instant incorrect…

Rapidement, les 3 artisans ont pu poser facilement les fenêtres dans les cadres tout neufs.

Un peu moins facilement, et avec quelques reprises pour aplanir les supports, les autres sont néanmoins posées.

Quelques joints plus tard, nous n’avons plus de courant d’air dans la cuisine ! On gagne rapidement quelques degrés, très appréciables en cette saison…

Reste encore quelques courants d’air au rez-de-chaussée !

Les poses restantes sont prévues vers le mois d’Avril ! Ca nous laisse tout juste un mois pour décaisser… Allez hop ! Au boulot !